2011, l'année de la déception, attendue malgré tout mais un peu déchirante, de Duke Nukem Forever. Même pas fini, d'une lourdeur incroyable dans son gameplay, le jeu n'avait guère que son humour pour tenter vainement de faire oublier son développement chaotique qui se ressentait à chaque seconde.
Pendant ce temps, les français de chez Ubisoft ont montrés que la plateforme, ils connaissaient (Rayman Origins, quel pied en multi), DICE a expliqué à Infinity Ward ce que c'était que du FPS multi (Bateulfilde 3), Rocksteady a livré une suite bigger and louder de Batman en bonne et due forme, Sonic est revenu aux origines pour combiner le meilleur d'hier et aujourd'hui et Naughty Dog nous a fait encore regretter de pas avoir de PS3.
Mais le grand gagnant de l'année, sans conteste, c'est Valve.
Qui a l'heure actuelle est capable de faire un jeu aussi linéaire et pourtant ludique à ce point?
Une leçon de level design, porté par un univers et une histoire toujours aussi atypiques et avec un humour noir succulent (c'est bien le seul jeu sur lequel je me suis marré de bon cœur cette anneé), bourré d'idées délirantes et tout bonnement génial. (ce final putain, ce final !!!!)
Et en coop, ça touche au sublime. Tout le potentiel est décuplé, et devient réellement tordu dans les épreuves bonus post finales, où il faut combiner portails, gels, ponts de lumière et halos anti gravités pour sortir des salles d'énigmes.
Absolument unique, à la portée de tous et combinant plaisir de jeu intact avec matière grise, Portal 2 se trouve à 10 coudées au dessus de la concurrence et se doit d'être essayer par tous. Allez, j'y retourne !