Vos derniers films vus
Re: Vos derniers films vus
L'enfant d'en haut, d'Ursula Meier, ça sort mercredi chez-vous et c'est très bien.
Mon papier sur le film en question : http://www.lepetitjurassien.ch/cine/lenfant-den-haut-1
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Re: Vos derniers films vus
T'es fou mec. Je viens de le voir, c'est naze de chez naze. (j'ai même réussi à dormir durant la grande poursuite finale, c'est dire)Arkaron a écrit :The Cold Light of Day, de Mabrouk El-Mechri
Ouaiiiiiis bon, c'est pas trop mal. Le début et la fin tirent en longueur, et que fait cette shaky cam ici ?
Re: Vos derniers films vus
J'avoue, c'est très bien!Sigurd a écrit :L'enfant d'en haut, d'Ursula Meier, ça sort mercredi chez-vous et c'est très bien.
Mon papier sur le film en question : http://www.lepetitjurassien.ch/cine/lenfant-den-haut-1
(Sigurd me plagie)
Re: Vos derniers films vus
Twixt de Francis Ford Coppola
Présenté l'année passée lors du festival de Cannes, Twixt provoqua l'intérêt par son genre et son approche décalés, ainsi que pour la 3D opportuniste qui ne concernait qu'une très faible portion du film. Ce gadget technologique mis à part, le dernier film de Francis Ford Coppola s'inscrit plutôt logiquement dans sa filmographie; en effet, loin des super-productions hollywoodiennes qui ont fait sa réputation, le cinéaste semble poursuivre ses expérimentations esthétiques tout en gardant une certaine obstination thématique, plutôt que de chercher à renouer avec le succès du passé.
Pourtant, il est bien question du passé dans Twixt, avec ce père écrivain endeuillé par le décès de sa fille, d'arrêt dans une ville hantée par un massacre ayant eu lieu une vingtaine d'années plus tôt. Développant sa fascination pour l'écriture et pour l'activité créatrice, Coppola se sert d'une construction narrative quelque peu archétypale pour relier les deux thématiques principales du film. Dominé par une approche morbide, Twixt ne tire pas sa force dans son originalité thématique, mais bien dans son traitement visuel, et dans le lien qu'il parvient à effectuer avec la narration. Toujours mû par une certaine créativité visuelle, Coppola lie le fond avec la forme, comme il l'a eu fait par le passé (dans One From The Heart, l'hypocrisie et la superficialité qui dominent un couple sont soulignés par l'éclairage aux néons et à l'aspect factice de Las Vegas). De ce mariage naît une certaine poésie que le cinéaste maitrise et fait évoluer à sa guise. Malheureusement, cette approche visuelle s'avère réduite par l'image et son rendu technique plutôt faible. L'aspect amateur dénature ainsi la force picturale que Coppola cherche à atteindre et qu'il effleure à de nombreuses reprises, mais que certains effets visuels tendent à affaiblir par leur achèvement artistique douteux.
En outre, certains points clés du récit souffrent d'une écriture vaseuse, ce qui rend les scènes au potentiel émotionnel complètement caduques. Les outils sont là et pourtant, la magie n'opère pas toujours. Alors que par le passé il parvenait avec une habileté sidérante à fusionner l'onirisme visuel au réalisme narratif, Coppola choisit dans Twixt de les séparer en deux parties distinctes (les séquences ''vécues'' contre les séquences ''rêvées''); une dichotomie formelle décevante qui transforme les envolées lyriques en essais scolaires. Malgré quelques fulgurances puissantes, Coppola ne convainc pas totalement et semble sous la tutelle d'un David Lynch de l'époque, dont Twin Peaks hante de nombreuses scènes - la séquence finale de Fire Walk With Me provoque bien plus de sensations consternantes et dévastatrices que Twixt ne l'est de manière globale.
Présenté l'année passée lors du festival de Cannes, Twixt provoqua l'intérêt par son genre et son approche décalés, ainsi que pour la 3D opportuniste qui ne concernait qu'une très faible portion du film. Ce gadget technologique mis à part, le dernier film de Francis Ford Coppola s'inscrit plutôt logiquement dans sa filmographie; en effet, loin des super-productions hollywoodiennes qui ont fait sa réputation, le cinéaste semble poursuivre ses expérimentations esthétiques tout en gardant une certaine obstination thématique, plutôt que de chercher à renouer avec le succès du passé.
Pourtant, il est bien question du passé dans Twixt, avec ce père écrivain endeuillé par le décès de sa fille, d'arrêt dans une ville hantée par un massacre ayant eu lieu une vingtaine d'années plus tôt. Développant sa fascination pour l'écriture et pour l'activité créatrice, Coppola se sert d'une construction narrative quelque peu archétypale pour relier les deux thématiques principales du film. Dominé par une approche morbide, Twixt ne tire pas sa force dans son originalité thématique, mais bien dans son traitement visuel, et dans le lien qu'il parvient à effectuer avec la narration. Toujours mû par une certaine créativité visuelle, Coppola lie le fond avec la forme, comme il l'a eu fait par le passé (dans One From The Heart, l'hypocrisie et la superficialité qui dominent un couple sont soulignés par l'éclairage aux néons et à l'aspect factice de Las Vegas). De ce mariage naît une certaine poésie que le cinéaste maitrise et fait évoluer à sa guise. Malheureusement, cette approche visuelle s'avère réduite par l'image et son rendu technique plutôt faible. L'aspect amateur dénature ainsi la force picturale que Coppola cherche à atteindre et qu'il effleure à de nombreuses reprises, mais que certains effets visuels tendent à affaiblir par leur achèvement artistique douteux.
En outre, certains points clés du récit souffrent d'une écriture vaseuse, ce qui rend les scènes au potentiel émotionnel complètement caduques. Les outils sont là et pourtant, la magie n'opère pas toujours. Alors que par le passé il parvenait avec une habileté sidérante à fusionner l'onirisme visuel au réalisme narratif, Coppola choisit dans Twixt de les séparer en deux parties distinctes (les séquences ''vécues'' contre les séquences ''rêvées''); une dichotomie formelle décevante qui transforme les envolées lyriques en essais scolaires. Malgré quelques fulgurances puissantes, Coppola ne convainc pas totalement et semble sous la tutelle d'un David Lynch de l'époque, dont Twin Peaks hante de nombreuses scènes - la séquence finale de Fire Walk With Me provoque bien plus de sensations consternantes et dévastatrices que Twixt ne l'est de manière globale.
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Re: Vos derniers films vus
Iron Man 2 (2010) de Jon Favreau
What a mess.
Au début, ça commence bien : entre l'expo et le procès, on est en pleine folie Stark, dont l'assurance auprès de son nouveau statut a fait exploser son égo sans pourtant autant échapper aux responsabilités. Ca tente donc de traiter frontalement le personnage et ses actes, en gardant son caractère funky tout en étant sérieux dans l'approche de la chose.
Puis d'un seul coup, c'est le drame : tout part en couille. A partir de la soirée jepissedansmonarmure, le film remplit ses impératifs n'importe comment en se basant sur le simple fait que le fan veut voir ça ou ça, pourvu que ça y soit.
N'empêche, il est balèze ce Tony. Il fait tellement tout ce qu'il veut qu'il pisse sur tout concept de logique, de cohérence ou d'écriture. A vrai dire, le méchant russe du film a une scène de méchant toutes les 10 minutes pour rappeler qu'il va emmerder Stark, et hop pas de problème, on entasse tout ça, Fury serre la main à Tony, on est prêt pour Avengers !
Foutez des clins d’œil par tout que seul les geeks pointilleux vont voir (la continuité, le grand public peut pas test) et pour le reste, vous voulez du cool, on vous en donne.
De blockbuster attentionné et soucieux de poser un univers correctement, on vient de passer à fourre-tout bordélique flattant bassement l'égo des fans, c'est pas cool ça?
What a mess.
Au début, ça commence bien : entre l'expo et le procès, on est en pleine folie Stark, dont l'assurance auprès de son nouveau statut a fait exploser son égo sans pourtant autant échapper aux responsabilités. Ca tente donc de traiter frontalement le personnage et ses actes, en gardant son caractère funky tout en étant sérieux dans l'approche de la chose.
Puis d'un seul coup, c'est le drame : tout part en couille. A partir de la soirée jepissedansmonarmure, le film remplit ses impératifs n'importe comment en se basant sur le simple fait que le fan veut voir ça ou ça, pourvu que ça y soit.
Foutez des clins d’œil par tout que seul les geeks pointilleux vont voir (la continuité, le grand public peut pas test) et pour le reste, vous voulez du cool, on vous en donne.
De blockbuster attentionné et soucieux de poser un univers correctement, on vient de passer à fourre-tout bordélique flattant bassement l'égo des fans, c'est pas cool ça?
- Docteur Danny
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Re: Vos derniers films vus
Lady Vengeance, de Park Chan-Wook
Moins percutant qu'Old Boy, mais ça a quand même de la gueule.
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Re: Vos derniers films vus
Titanic 3D
Des films comme ça, ça ne se vit qu'au cinéma. Ce chef-d'oeuvre à multiples lectures est tout ce que le cinéma hollywoodien peut donner de meilleur, la réal est impressionnante, l'image restaurée est magnifique et la musique de Horner donne des frissons. De plus, James Cameron a vraiment un don pour raconter des histoires et notamment les histoires d'amour (qui,ici, est l'une des plus belles du cinéma),on vit le film au lieu de simplement le voir (la 3D renforce d'ailleurs cet effet).
Et pour tout ceux qui avait encore un doute sur l’intérêt d'une ressortie en salles, la moitié des gens à ma séances ont moins de 8 ans et n'ont jamais vu le film auparavant (leurs réactions à certaines scènes du film en témoignent).
Bravo Mr Cameron !
Des films comme ça, ça ne se vit qu'au cinéma. Ce chef-d'oeuvre à multiples lectures est tout ce que le cinéma hollywoodien peut donner de meilleur, la réal est impressionnante, l'image restaurée est magnifique et la musique de Horner donne des frissons. De plus, James Cameron a vraiment un don pour raconter des histoires et notamment les histoires d'amour (qui,ici, est l'une des plus belles du cinéma),on vit le film au lieu de simplement le voir (la 3D renforce d'ailleurs cet effet).
Et pour tout ceux qui avait encore un doute sur l’intérêt d'une ressortie en salles, la moitié des gens à ma séances ont moins de 8 ans et n'ont jamais vu le film auparavant (leurs réactions à certaines scènes du film en témoignent).
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Re: Vos derniers films vus
Avengers
La réalisation est pas géniale (sauf les scènes gérées par ILM, Xidius avait raison), c'est long à se mettre en place et certaines scènes sont prétextes à.
Mais sinon la construction globale de l'histoire (comme un comic !), l'équilibre parfait des personnages, la finesse des dialogues (tout ce que Whedon fait très bien quoi) et l'énorme final pardonnent largement les points cités.
C'est à la fois le meilleur Iron Man et le meilleur Hulk et pour moi c'est le meilleur de Marvel Studios.
8/10
La réalisation est pas géniale (sauf les scènes gérées par ILM, Xidius avait raison), c'est long à se mettre en place et certaines scènes sont prétextes à.
Mais sinon la construction globale de l'histoire (comme un comic !), l'équilibre parfait des personnages, la finesse des dialogues (tout ce que Whedon fait très bien quoi) et l'énorme final pardonnent largement les points cités.
C'est à la fois le meilleur Iron Man et le meilleur Hulk et pour moi c'est le meilleur de Marvel Studios.
8/10
- Xidius
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Re: Vos derniers films vus
Construction globale de l'histoire : apprendre pendant 1h45 à mettre son égo de côté et ce que c'est l'héroïsme (pour finalement aller corriger leurs conneries puisqu'ils ont passés tout ce temps à se chamailler)
Dis donc, ils avaient pas déjà chacun un film respectif dans lequel ils avaient appris ça? (même 2 pour ce grand rebelle de Tony, parce qu'il est vraiment cool)
Dis donc, ils avaient pas déjà chacun un film respectif dans lequel ils avaient appris ça? (même 2 pour ce grand rebelle de Tony, parce qu'il est vraiment cool)
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Re: Vos derniers films vus
Je parlais plutot du découpage de l'histoire, en petits chapitres, que de son contenu. Mais j'ai trouvé que l'ensemble était plus harmonieux que tu ne le dis, d'autant que le moment où ils se chamaillent vraiment est justifié par quelque chose.
Re: Vos derniers films vus
C'est environ le principe de TOUS les comics des Avengers !Xidius a écrit :Construction globale de l'histoire : apprendre pendant 1h45 à mettre son égo de côté et ce que c'est l'héroïsme (pour finalement aller corriger leurs conneries puisqu'ils ont passés tout ce temps à se chamailler)
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Re: Vos derniers films vus
Vouais mais un épisode mensuel d'Avengers, ça se lit en 5 minutes, ça se fait en un mois et ça coûte grand max 30 000 dollars.
Le changement de format justifie quelque peu qu'on revoit ses attentes à la haute.
Le changement de format justifie quelque peu qu'on revoit ses attentes à la haute.
Brave comme les lions de l'Atlas, il vit un rêve glorieux.
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Re: Vos derniers films vus
Et en même temps, vu les personnalités très opposées qu'on nous vend depuis 4 films, difficile de passer à coté.
Re: Vos derniers films vus
Je ne parlais pas de CHAQUE mensuel, mais de l'histoire de chaque arc.Basile a écrit :Vouais mais un épisode mensuel d'Avengers, ça se lit en 5 minutes, ça se fait en un mois et ça coûte grand max 30 000 dollars.
Le changement de format justifie quelque peu qu'on revoit ses attentes à la haute.
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Re: Vos derniers films vus
La forteresse cachée: Mon premier Kurosawa (à moins que j'en ai vu un autre un jour sans le savoir). J'aime l'histoire de la princesse en fuite, j'aime l'humour tout japonais des deux paysans voleurs, j'aime les combats dans les règles et les codes d'honneur, j'aime le côté aventure à l'ancienne. Je n'aime pas la voix originale de la princesse qui gueule à la place de parler et son côté garçon manqué exagéré au possible (là encore tout à fait japonais l'exagération) qui empêche de bien s'attacher à la princesse. Mais j'aime Mifune. 8,5/10
Sur la piste du Marsupilami: Moins de blagues hilarantes que ce que la B.A. me laissait penser, mais une histoire qui tient plus la route que ce que j'avais imaginé. Plus pour les enfants malgré tout, même si le duo Chabat/Jamel marche toujours assez bien. Quelques références/hommages/auto-plagiat(?) à Mission Cléopâtre. Une scène en robe or et argent très drôle et une chorégraphie/prophétie/scène de drogués plutôt pas mal. Puis j'aime les petits commentaires tout à la fin du générique... 6,5/10
Blanche Neige de Tarsem: Je ne m'attendais à rien avec ce film, mais Tarsem oblige, ma curiosité était piquée. Conclusion, je m'attendais à pire. En fait, je n'en attendais rien d'autre qu'un viol sauvage du conte, en fait malgré l'adaptation et les modifs apportées, on arrive à garder l'esprit de base. Ok, la princesse sait se défendre et la pomme n'est plus qu'un clin d'oeil, mais les décors/costumes à la "The Fall" ont su compenser le scénario enfantin et pas trop recherché. Et l'humour est moins lourd que prévu et ne prend pas le dessus façon parodie. Enfin, l'introduction avec les marionnettes: j'ai adoré!
6,5/10. J'aurai mis 7/10 avec les sourcils de Blanche Neige en moins (#Hellboy )
Sur la piste du Marsupilami: Moins de blagues hilarantes que ce que la B.A. me laissait penser, mais une histoire qui tient plus la route que ce que j'avais imaginé. Plus pour les enfants malgré tout, même si le duo Chabat/Jamel marche toujours assez bien. Quelques références/hommages/auto-plagiat(?) à Mission Cléopâtre. Une scène en robe or et argent très drôle et une chorégraphie/prophétie/scène de drogués plutôt pas mal. Puis j'aime les petits commentaires tout à la fin du générique... 6,5/10
Blanche Neige de Tarsem: Je ne m'attendais à rien avec ce film, mais Tarsem oblige, ma curiosité était piquée. Conclusion, je m'attendais à pire. En fait, je n'en attendais rien d'autre qu'un viol sauvage du conte, en fait malgré l'adaptation et les modifs apportées, on arrive à garder l'esprit de base. Ok, la princesse sait se défendre et la pomme n'est plus qu'un clin d'oeil, mais les décors/costumes à la "The Fall" ont su compenser le scénario enfantin et pas trop recherché. Et l'humour est moins lourd que prévu et ne prend pas le dessus façon parodie. Enfin, l'introduction avec les marionnettes: j'ai adoré!
6,5/10. J'aurai mis 7/10 avec les sourcils de Blanche Neige en moins (#Hellboy )