Oui, excuse-moi, c'est corrigé.Hellboy a écrit :Euh, attention quand tu cites, ce n'est pas moi qui ai dit ça, hein.
Arkaron a écrit :Ah bon ?Sigurd a écrit :Et la SF n'est pas non plus par définition "scientifique".
Mais le problème c'est que justement, l'invraisemblable n'est pas irrationnel par définition. Enfin, toutes ces théories sur la science-fiction, c'est franchement le bordel et j'en sais quelque chose pour avoir suivi de très près un mémoire universitaire sur le sujet. Il faut déjà avoir pas mal de notions dans le domaine de la fiction (avec comme lectures indispensables Umberto Eco, Jean-Marie Schaeffer, Jean-Pierre Esquenazi, Ricoeur, Vincent Jouve, Alexis Tadié etc.....) pour ensuite bien saisir tous les ressorts de la SF. Et là, et bien l'ouvrage référence n'est pas encore publié, mais ça ne saurait tarder je pense. Il s'agit d'une thèse universitaire ultra-complète et assez bien foutue qui tente justement de clarifier tout ça. En attendant, si le sujet vous intéresse, je peux vous conseiller les très bons Pour une poétique de la science-fiction de Darko Suvin, La Science-fiction. Lecture et poétique d'un genre littéraire d'Irène Langlet ou encore L'Art de la conjecture de Bertrand Jouvenel.Arkaron a écrit :Il est vrai que Star Trek, dans sa prime jeunesse, a proposé plus d'une idée invraisemblable, mais une fois la ligne directrice établie, il me semble que le "noyau" des séries The Next Generation - Deep Space Nine - Voyager a très rarement dévié de cette SF toujours rationnelle.
Et pour répondre à ta question, si les novums science-fictionnels doivent nécessairement être la conjecture d'un aspect technoscientifique, leur expression peut, elle, ne plus être scientifique du tout. Les pods organiques d'eXistenZ en sont le parfait exemple. Ils conjecturent un référent technoscientifique contemporain (la console de jeux), mais le transforment en novum organique, et donc plus technoscientifique au sens stricte du terme.