Vos derniers films vus
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Re: Vos derniers films vus
Buckaroo Banzai à travers la 8ème Dimension de W.D. Richter
Buckaroo Banzai, un neurochirurgien scientifique rockeur, réussit à aller dans la 8ème Dimension tandis qu'il croise une femme qui le ramène à son passé. Il va devoir combattre des extraterrestres qui s'appellent tous John, aidé de son groupe de musique, de Jeff Goldblum habillé en cow-boy et d'un extraterrestre à dreadlocks. Et encore, j'en ai même pas résumé la moitié, vu toutes les idées du film.
C'était absolument n'importe quoi. Mais c'était vraiment cool.
Buckaroo Banzai, un neurochirurgien scientifique rockeur, réussit à aller dans la 8ème Dimension tandis qu'il croise une femme qui le ramène à son passé. Il va devoir combattre des extraterrestres qui s'appellent tous John, aidé de son groupe de musique, de Jeff Goldblum habillé en cow-boy et d'un extraterrestre à dreadlocks. Et encore, j'en ai même pas résumé la moitié, vu toutes les idées du film.
C'était absolument n'importe quoi. Mais c'était vraiment cool.
Re: Vos derniers films vus
Et il y a une pastèque, sans qu'on sache jamais pourquoi.
Brave comme les lions de l'Atlas, il vit un rêve glorieux.
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Re: Vos derniers films vus
Warcraft, de Duncan Jones
Visuellement super chouette, tentant des choses avec un visuel mi réaliste mi "comme le jeu vidéo, Warcraft est assez beau. Mais le film se plante à cause de son montage mal foutu. En gros, il manque 30 à 40 minutes pour expliquer les choses, souffler un peu et essayer d'insuffler de l'émotion dans tout ça.
Dommage.
Visuellement super chouette, tentant des choses avec un visuel mi réaliste mi "comme le jeu vidéo, Warcraft est assez beau. Mais le film se plante à cause de son montage mal foutu. En gros, il manque 30 à 40 minutes pour expliquer les choses, souffler un peu et essayer d'insuffler de l'émotion dans tout ça.
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Re: Vos derniers films vus
X-Men Apocalypse
Pas le plus mauvais des films de la saga, mais clairement pas le meilleur.
First Class savait exploiter ses sous-thèmes et tirer profit de sa situation géopolitique, tout en définissant plutôt bien ses personnages et proposer une dose de fun agréable, là où Days of Future Past misait sur la nostalgie et son côté "anciens combattants guidant les petits nouveaux" face à une menace d'une ampleur démesurée (les Sentinelles SANS DECONNER),
X-Men Apocalypse paraît bien tiède après tout ça. Les enjeux sont survolés, Apocalypse n'est pas super bien défini et le film oscille entre des tas d'éléments éparses, sans que le tout ne soit pas forcément très bien emballé et que ma suspension d'incrédulité en prenne un coup par moment (des personnages qui vieillissent pas en 20 ans, l'apparition de, dont on se demande ce que ça fait là. Bon après, ça reste cool si on a aimé l'univers de la saga depuis le départ et qu'on s'est attaché aux persos (et si on est un peu indulgent), un peu comme quand on se retrouve avec des potes pas vu depuis un moment dans son bar ou resto préféré.
Pas le plus mauvais des films de la saga, mais clairement pas le meilleur.
First Class savait exploiter ses sous-thèmes et tirer profit de sa situation géopolitique, tout en définissant plutôt bien ses personnages et proposer une dose de fun agréable, là où Days of Future Past misait sur la nostalgie et son côté "anciens combattants guidant les petits nouveaux" face à une menace d'une ampleur démesurée (les Sentinelles SANS DECONNER),
X-Men Apocalypse paraît bien tiède après tout ça. Les enjeux sont survolés, Apocalypse n'est pas super bien défini et le film oscille entre des tas d'éléments éparses, sans que le tout ne soit pas forcément très bien emballé et que ma suspension d'incrédulité en prenne un coup par moment (des personnages qui vieillissent pas en 20 ans, l'apparition de
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Re: Vos derniers films vus
Ninja turtles 2
Et ben c'était plutôt cool! En grand fan des tmnt, cette fois ça je n'ai pas été déçu. Bon techniquement je n'avais pas été déçu par le 1er vu que je m'attendais à de la merde et que c'est de la merde qui avait été servie.
Là, ils ont tout amélioré. Niveau ton déjà; le 1er était le cul entre 2 chaises, hésitant entre un aspect sérieux et aspect rigolo; cette fois, ils ont opté pour le fun décomplexé, et ça marche bien. Niveau charadesign ensuite, le relooking des tortues, moins monstrueusement colossales, moins flashy, les rendent presque crédibles. Et puis cette fois ci, les tortues sont vraiment les héros de l'histoire, là où le 1er était un film sur April O'neil avec les tortues en invités spéciaux. Niveau scénar aussi, nettement moins aberrant, incohérent et stupide que le précédent (il restent quelques failles malgré tout, mais plutôt sur des détails)
Bref, c'est un bon film?
Presque. Il pèche quand même sur un point très important, ses antagonistes.
Au final, c'est dommage, il ne manquait pas grand chose pour en faire un très bon film, mais là, la tension décolle trop peu, et on finit (moi en tout cas) par trouver un peu le temps long par moment. Heureusement, l'ambiance relève le niveau
Malgré tout, si vous aimez les tmnt, si vous êtes nostalgiques du dessin animé des années 90, vous devriez passer un bon moment
Et ben c'était plutôt cool! En grand fan des tmnt, cette fois ça je n'ai pas été déçu. Bon techniquement je n'avais pas été déçu par le 1er vu que je m'attendais à de la merde et que c'est de la merde qui avait été servie.
Là, ils ont tout amélioré. Niveau ton déjà; le 1er était le cul entre 2 chaises, hésitant entre un aspect sérieux et aspect rigolo; cette fois, ils ont opté pour le fun décomplexé, et ça marche bien. Niveau charadesign ensuite, le relooking des tortues, moins monstrueusement colossales, moins flashy, les rendent presque crédibles. Et puis cette fois ci, les tortues sont vraiment les héros de l'histoire, là où le 1er était un film sur April O'neil avec les tortues en invités spéciaux. Niveau scénar aussi, nettement moins aberrant, incohérent et stupide que le précédent (il restent quelques failles malgré tout, mais plutôt sur des détails)
Bref, c'est un bon film?
Presque. Il pèche quand même sur un point très important, ses antagonistes.
Malgré tout, si vous aimez les tmnt, si vous êtes nostalgiques du dessin animé des années 90, vous devriez passer un bon moment
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Re: Vos derniers films vus
Je l'ai vu hier et je suis d'accord avec le début de ton message : y a une volonté de mieux coller à l'esprit d'origine, quand le premier film cherchait à faire du super héros lambda. Du coup, l'ambiance générale est plus agréable et colle plus à l'idée que je me fais d'un film TMNT.
Mais ça reste quand même complétement con, y a pas le moindre combat qui soit correctement torché et les méchants sont nazes.
C'est un pas en avant mais la route est longue afin que ça ressemble à quelque chose.
Edit : au début du film, pour les gens qui iraient voir TMNT 2 par hasard, un générique présente les personnages. En VF, Mickey est "le bogoss". Littéralement. J'ai eu mal à mon Larousse.
Mais ça reste quand même complétement con, y a pas le moindre combat qui soit correctement torché et les méchants sont nazes.
C'est un pas en avant mais la route est longue afin que ça ressemble à quelque chose.
Edit : au début du film, pour les gens qui iraient voir TMNT 2 par hasard, un générique présente les personnages. En VF, Mickey est "le bogoss". Littéralement. J'ai eu mal à mon Larousse.
- Broack Dincht
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Re: Vos derniers films vus
Je suis d'accord, ça reste con et l'histoire ne vole pas tres haut, mais elle se tient quand-même, là où le 1er était une absurdité sans nom.
Je trouve qu'ils ont un aussi un peu mieux travaillé les 4 héros, leur personnalité et leurs interactions. Ils sont cons et font des blagues d'ados, mais comme ce sont des ados, ça passe. Mais là aussi comme dans le 1, non seulement ils apparaissaient après plus de 20 min de film, mais comme ils étaient presque des persos secondaires, c'était difficile de faire mieux
Mais c'est vrai que niveau baston, c'est pas terrible et que les méchants sont nazes, mais ça va de paire avec le manque de menace qu'ils représentent.
C'est vrai que mon indulgence vient sans doute en partie du fait que le précédent était tellement bidon que celui là a l'air d'un chef d'œuvre, mais aussi qu' en 25ans et 6 films, combien de valable? Le 1er à la rigueur, le film d'animation (banal mais pas atroce), et c'est tout. Mais c'est sur qu'il ne fera pas date dans l'histoire du cinéma
Mais c'est vrai que niveau baston, c'est pas terrible et que les méchants sont nazes, mais ça va de paire avec le manque de menace qu'ils représentent.
C'est vrai que mon indulgence vient sans doute en partie du fait que le précédent était tellement bidon que celui là a l'air d'un chef d'œuvre, mais aussi qu' en 25ans et 6 films, combien de valable? Le 1er à la rigueur, le film d'animation (banal mais pas atroce), et c'est tout. Mais c'est sur qu'il ne fera pas date dans l'histoire du cinéma
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Re: Vos derniers films vus
The BFG (2016) de Steven Spielberg
Quel film chelou que voilà.
Bon, déjà, visuellement ça cloche. Non pas que le géant soit mal fait en soit, mais le contraste entre son aspect presque cartoon et la petite fille est criant du début à la fin, et les incrustations de la gamine sont parfois malencontreuses. Comme si les mecs avaient tout tourné sur fond vert la concernant et ont dû rabibocher comme ils pouvaient les envies de mise en scène folles de Spielby avec le décorum numérique. C'est loin d'être tâche comme chez Bryan Singer, mais ça se voit très souvent, trop.
Ensuite, l'aspect "mièvre" n'est pas franchement passionnant, et le film flotte dans un rythme nébuleux durant une bonne partie sans réussir à vraiment passionner, même si c'est mignon. Et soudain, le pétage de câble.
La dernière partie m'a fait très peur au début, comme si on allait tomber définitivement dans du ridicule bon sentiment bien lourdingue, surtout que visuellement encore, Kaminski ne fait pas que du bon taf, et ça ressemble presque à un téléfilm par moment . Mais petit à petit, on se fait à l'idée de ce troisième acte, et quand il part définitivement en sucette, avec notamment un gag bien gras, ça finit par faire mouche. Je ne m'attendais tellement pas à ce côté aussi déluré que j'y ai pris beaucoup de plaisir, de voir un anti-blockbuster pareil, aussi bigarré, bizarre et étrange. Et quand il veut et que les SFX suivent, Spielberg sort quand même des plans de fous furieux. La scène de cache-cache avec les géants dans la grotte, damn !
Star Trek Beyond (2016) de Justin Lin
Et bah ça y est, les mecs ont enfin compris que leurs films s'appelaient Star Trek et pas autre chose !
Ils n'y sont pas allés de main morte puisque globalement le film va carrément jusqu'à reprendre la structure d'un épisode de la série originale, avec son déroulement "Tiens un truc nous interpelle, on est coincés sur une planète, on l'explore, on trouve des trucs, et peut-être la solution...".
Le respect du matériau d'origine est tel qu'on se tape même un bon ventre mou au beau milieu du film, comme dans les épisodes d'époque, mais l'intro est excellente, l'idée de questionner la mission sonne juste et le troisième acte envoi du pain, notamment quand ils arrivent à justifier une rupture de ton bien pop comme il faut en partant d'un raisonnement scientifique (l'essaim !).
Le scénario essai de donner un peu de matière à tous les personnages, même si c'est parfois un peu mécanique (la relation Ulura/Spock) et si le méchant est loin d'être mémorable ou intéressant, le film s'en sort grâce au personnage de Jaylah. Elle a une bonne gueule, elle se démerde d'elle-même comme une chef et on aimerait la revoir à l'avenir parce qu'elle est sacrément cool. Sinon, Justin Lin fait un peu tout et n'importe quoi, capable de torcher des passages propres (la dernière poursuite en vaisseau est très bien spatialisée) et d'autres trucs bien dégueux, les combats à mano étant globalement illisibles, et la première grosse attaque étant un sacré bordel.
Donc globalement, ça m'a fait plaisir de retrouver le feeling Star Trek, progressiste comme il faut, avec un fan service savamment dosé et touchant en l’occurrence, ce qui tient du miracle par les temps qui courent.
C'est loin d'être mémorable, mais l'ensemble ne prend jamais le spectateur pour une buse et lui en donne pour son argent avec certains passages qui tiennent du SF Porn total, entre une chiée de maquillages dingos et une ville spatiale sans dessus-dessous absolument renversante.
Ce qui en fait l'un des rares blockbusters US à sauver de l'été, et le meilleur ST de l'ère Abrams à ce jour.
Quel film chelou que voilà.
Bon, déjà, visuellement ça cloche. Non pas que le géant soit mal fait en soit, mais le contraste entre son aspect presque cartoon et la petite fille est criant du début à la fin, et les incrustations de la gamine sont parfois malencontreuses. Comme si les mecs avaient tout tourné sur fond vert la concernant et ont dû rabibocher comme ils pouvaient les envies de mise en scène folles de Spielby avec le décorum numérique. C'est loin d'être tâche comme chez Bryan Singer, mais ça se voit très souvent, trop.
Ensuite, l'aspect "mièvre" n'est pas franchement passionnant, et le film flotte dans un rythme nébuleux durant une bonne partie sans réussir à vraiment passionner, même si c'est mignon. Et soudain, le pétage de câble.
La dernière partie m'a fait très peur au début, comme si on allait tomber définitivement dans du ridicule bon sentiment bien lourdingue, surtout que visuellement encore, Kaminski ne fait pas que du bon taf, et ça ressemble presque à un téléfilm par moment . Mais petit à petit, on se fait à l'idée de ce troisième acte, et quand il part définitivement en sucette, avec notamment un gag bien gras, ça finit par faire mouche. Je ne m'attendais tellement pas à ce côté aussi déluré que j'y ai pris beaucoup de plaisir, de voir un anti-blockbuster pareil, aussi bigarré, bizarre et étrange. Et quand il veut et que les SFX suivent, Spielberg sort quand même des plans de fous furieux. La scène de cache-cache avec les géants dans la grotte, damn !
Star Trek Beyond (2016) de Justin Lin
Et bah ça y est, les mecs ont enfin compris que leurs films s'appelaient Star Trek et pas autre chose !
Ils n'y sont pas allés de main morte puisque globalement le film va carrément jusqu'à reprendre la structure d'un épisode de la série originale, avec son déroulement "Tiens un truc nous interpelle, on est coincés sur une planète, on l'explore, on trouve des trucs, et peut-être la solution...".
Le respect du matériau d'origine est tel qu'on se tape même un bon ventre mou au beau milieu du film, comme dans les épisodes d'époque, mais l'intro est excellente, l'idée de questionner la mission sonne juste et le troisième acte envoi du pain, notamment quand ils arrivent à justifier une rupture de ton bien pop comme il faut en partant d'un raisonnement scientifique (l'essaim !).
Le scénario essai de donner un peu de matière à tous les personnages, même si c'est parfois un peu mécanique (la relation Ulura/Spock) et si le méchant est loin d'être mémorable ou intéressant, le film s'en sort grâce au personnage de Jaylah. Elle a une bonne gueule, elle se démerde d'elle-même comme une chef et on aimerait la revoir à l'avenir parce qu'elle est sacrément cool. Sinon, Justin Lin fait un peu tout et n'importe quoi, capable de torcher des passages propres (la dernière poursuite en vaisseau est très bien spatialisée) et d'autres trucs bien dégueux, les combats à mano étant globalement illisibles, et la première grosse attaque étant un sacré bordel.
Donc globalement, ça m'a fait plaisir de retrouver le feeling Star Trek, progressiste comme il faut, avec un fan service savamment dosé et touchant en l’occurrence, ce qui tient du miracle par les temps qui courent.
C'est loin d'être mémorable, mais l'ensemble ne prend jamais le spectateur pour une buse et lui en donne pour son argent avec certains passages qui tiennent du SF Porn total, entre une chiée de maquillages dingos et une ville spatiale sans dessus-dessous absolument renversante.
Ce qui en fait l'un des rares blockbusters US à sauver de l'été, et le meilleur ST de l'ère Abrams à ce jour.
Re: Vos derniers films vus
Pris d'une soudaine fièvre hongkongaise et de Category III.
Commençons par Naked Killer de Wong Jing (1992):
Comme toujours, le pitch et son déroulement sont improbables l'un que l'autre. Ici on a Kitty, une jeune femme dont le père meurt sous ses yeux en essayant d'attaquer l'homme avec qui sa femme le trompe. Lors de sa vengeance, la demoiselle blessée se fait aider par une femme classe dont le chapeau se révèle être un explosif (!). Cette femme, Cindy, va alors recruter Kitty dans son cercle de femmes assassines qui tuent des hommes spécialement salauds. L'entraînement comprend un combat enfermé dans la cave face à un pédophile (!?). En parallèle, un policier qui vomit à chaque fois qu'il aperçoit une arme (le pauvre a tué son frère par inadvertance il y a quelques mois) (!) tente de retrouver Kitty qui a changé d'identité.
Vous l'aurez compris, c'est pas pour la crédibilité qu'il faut regarder Naked Killer, mais pour sa démesure fiévreuse et érotique. La première demi heure repousse les frontières du cinéma et comprend une scène d'action vraiment hallucinante. On se farcit ensuite de nombreuses scènes traitant de la double identité de Kitty car, évidemment, le flic ne tarde pas à la "retrouver". Pour éviter que l'ennui se fasse trop lourd, Wong Jing nous balance des dialogues hyper crus et des scènes érotico-choc ici et là -- la ligne directive restant bien évidemment le racolage. Le réalisateur, l'un des plus grands faiseurs de l'industrie HK et qui ne rate pas une occasion pour se faire de l'argent (il vole des concepts à succès pour les refaire sans gêne), sait toujours suffisamment bien s'équiper pour livrer un spectacle qui caresse dans le sens du poil; dommage qu'il ne parvienne pas ici à maintenir la frénésie créative de la première partie. Le tout est servi avec une musique kitschissime comprenant un thème fréquent qui repompe allégrement L'Aigle noir de Barbara.
Tout un programme.
Commençons par Naked Killer de Wong Jing (1992):
Comme toujours, le pitch et son déroulement sont improbables l'un que l'autre. Ici on a Kitty, une jeune femme dont le père meurt sous ses yeux en essayant d'attaquer l'homme avec qui sa femme le trompe. Lors de sa vengeance, la demoiselle blessée se fait aider par une femme classe dont le chapeau se révèle être un explosif (!). Cette femme, Cindy, va alors recruter Kitty dans son cercle de femmes assassines qui tuent des hommes spécialement salauds. L'entraînement comprend un combat enfermé dans la cave face à un pédophile (!?). En parallèle, un policier qui vomit à chaque fois qu'il aperçoit une arme (le pauvre a tué son frère par inadvertance il y a quelques mois) (!) tente de retrouver Kitty qui a changé d'identité.
Vous l'aurez compris, c'est pas pour la crédibilité qu'il faut regarder Naked Killer, mais pour sa démesure fiévreuse et érotique. La première demi heure repousse les frontières du cinéma et comprend une scène d'action vraiment hallucinante. On se farcit ensuite de nombreuses scènes traitant de la double identité de Kitty car, évidemment, le flic ne tarde pas à la "retrouver". Pour éviter que l'ennui se fasse trop lourd, Wong Jing nous balance des dialogues hyper crus et des scènes érotico-choc ici et là -- la ligne directive restant bien évidemment le racolage. Le réalisateur, l'un des plus grands faiseurs de l'industrie HK et qui ne rate pas une occasion pour se faire de l'argent (il vole des concepts à succès pour les refaire sans gêne), sait toujours suffisamment bien s'équiper pour livrer un spectacle qui caresse dans le sens du poil; dommage qu'il ne parvienne pas ici à maintenir la frénésie créative de la première partie. Le tout est servi avec une musique kitschissime comprenant un thème fréquent qui repompe allégrement L'Aigle noir de Barbara.
Tout un programme.
Re: Vos derniers films vus
Independence Day Resurgence, de Roro Emmerich.
Roland n'en a rien à battre de tout. Les scènes durent 1 minutes, c'est un fourre-tout de n'importe quoi c'est ultra-gogole, hyper prétentieux, cynique, raciste comme pas possible. Tous les acteurs sont en roue libre, il y a 1500 personnages (dont certains usuless au possible, qui se pointent au bout d'1h30 de films). C'était complètement pourri, mais alors qu'est ce que j'ai rigolé.
Roland n'en a rien à battre de tout. Les scènes durent 1 minutes, c'est un fourre-tout de n'importe quoi c'est ultra-gogole, hyper prétentieux, cynique, raciste comme pas possible. Tous les acteurs sont en roue libre, il y a 1500 personnages (dont certains usuless au possible, qui se pointent au bout d'1h30 de films). C'était complètement pourri, mais alors qu'est ce que j'ai rigolé.
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Re: Vos derniers films vus
Independence Day Resurgence (2016) de Roland Emmerich
Ca faisait un moment que j'avais pas vu un tel niveau de renoncement. Ou de jem'enfoutisme.
Ou de je sais pas trop quoi en fait, si ce n'est que Roland s'en contrecarre à gros coups de millions balancés n'importe comment à la tronche du spectateur, en bafouant la moindre règle élémentaire de narration cinématographique.
Il régurgite et dégueule le premier film dans un truc qui semble monté en accéléré x1000 et rien ne marche, rien n'existe, rien ne prend, tout ça pour mieux t'annoncer fièrement à la fin que c'est juste pour préparer un troisième film.
L'idée d'une terre utopique est intéressante, comme la nouvelle faction alien, mais tout est tellement torché en 9ème vitesse qu'on s'en branle royalement, comme Roland, qui case des blagues à base de "Oh regarde le con il n'a pas de pantalon !" pour faire croire qu'il est encore dans le coup.
Dans le genre, c'est encore pire que Terminator Genisys. On s'en fout parce qu'ici, c'est une franchise de merde mais vraiment, ça touche le fond du fond.
PS : Les deux suisses, quand on se tape un truc pareil en entier pour se casser du BFG juste après, c'est vraiment qu'on n'a pas de race!
Ca faisait un moment que j'avais pas vu un tel niveau de renoncement. Ou de jem'enfoutisme.
Ou de je sais pas trop quoi en fait, si ce n'est que Roland s'en contrecarre à gros coups de millions balancés n'importe comment à la tronche du spectateur, en bafouant la moindre règle élémentaire de narration cinématographique.
Il régurgite et dégueule le premier film dans un truc qui semble monté en accéléré x1000 et rien ne marche, rien n'existe, rien ne prend, tout ça pour mieux t'annoncer fièrement à la fin que c'est juste pour préparer un troisième film.
L'idée d'une terre utopique est intéressante, comme la nouvelle faction alien, mais tout est tellement torché en 9ème vitesse qu'on s'en branle royalement, comme Roland, qui case des blagues à base de "Oh regarde le con il n'a pas de pantalon !" pour faire croire qu'il est encore dans le coup.
Dans le genre, c'est encore pire que Terminator Genisys. On s'en fout parce qu'ici, c'est une franchise de merde mais vraiment, ça touche le fond du fond.
PS : Les deux suisses, quand on se tape un truc pareil en entier pour se casser du BFG juste après, c'est vraiment qu'on n'a pas de race!
Re: Vos derniers films vus
Maika Monroe.
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Re: Vos derniers films vus
T'as pas de race Louis.
Re: Vos derniers films vus
Keanu, de Peter Atencio
C'est l'histoire d'un tocard qui se fait voler son chat par un gang dealer de drogue. Il va demander à son cousin, un autre tocard, de l'aider à devenir un gangster pour récupérer son chaton trop mignon.
C'est complètement con, c'est super drôle même s'il y'a un gros ventre mou au milieu du film (inévitable). Mais c'est tellement WTF et il y a des scènes improbables avec le chat, et des caméos très chouette, qu'en fait c'est super cool
C'est l'histoire d'un tocard qui se fait voler son chat par un gang dealer de drogue. Il va demander à son cousin, un autre tocard, de l'aider à devenir un gangster pour récupérer son chaton trop mignon.
C'est complètement con, c'est super drôle même s'il y'a un gros ventre mou au milieu du film (inévitable). Mais c'est tellement WTF et il y a des scènes improbables avec le chat, et des caméos très chouette, qu'en fait c'est super cool
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Re: Vos derniers films vus
Demain, de Mélanie Laurent et Cyril Dion
Le premier docu sur le genre (à savoir "va-t-on crever dans 24 heures parce qu'on a tué la planète ?") que je trouve réussi. Loin des films qui alignent des images et des chiffres pour faire peur, Demain pose les bonnes questions, propose des choses à travers des rencontres parfois incroyables. C'est parfois un peu naïf mais au final c'est surtout bouleversant.
Un vrai film important.
Le premier docu sur le genre (à savoir "va-t-on crever dans 24 heures parce qu'on a tué la planète ?") que je trouve réussi. Loin des films qui alignent des images et des chiffres pour faire peur, Demain pose les bonnes questions, propose des choses à travers des rencontres parfois incroyables. C'est parfois un peu naïf mais au final c'est surtout bouleversant.
Un vrai film important.