Message
par Hellboy » ven. mai 15, 2015 11:26 pm
Vu vendredi.
Au-delà des prouesses de mise en scène que je n'ai pas su toutes voir, ce qui m'a plu dans ce film, c'est son côté jusqu'au boutiste (et les prouesses pré-citées qui en découlent sans doute).
Et finalement, tout est dans le titre : de la route, de la furie, de la folie... au max.
J'ai été assez surpris par le côté "la femme est la solution de tous les maux", à la fois sur le plan moral, écologique et spirituel (qui m'a fortement rappelé Nausicäa) mais après tout, le monde de Mad Max se prête aisément à cette logique.
Et puis, au-delà de tout cela, ce sacré George, m'a fait sentir comme si j'étais reparti en 1982, comme si j'avais 9 ans.
Attention, anecdote : Eh oui, je vous parle d'un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître mais figurez-vous qu'à mon époque, c'était le paradis des vidéo clubs, et que pour garnir leurs rayons, ces vidéos clubs n'hésitaient pas à piocher dans les films de Hong Kong ou bien dans des films de "science fiction" venant de tous horizons, y compris l'Australie. Ainsi a débarqué Mad Max dans nos contrées. Alors bien sûr, mes parents n'étaient pas inconscients, et je n'ai pas vu les films avant mon adolescence, mais ma tatie cinéphile avait vu le 2 et elle me l'avait raconté. Et cet univers de guerre autour de l'eau et du pétrole, ce gamin avec un boomerang en métal, ce bargeot qui balance des serpents de son ULM, sans voir les images, ça m'avait épaté et fait fantasmer (et puis lorsque je l'ai vu, c'était en tout point conforme).
Eh bien, aujourd'hui, 30 ans plus tard, j'ai ressenti la même chose. WELL DONE.