Batman Returns || Tim Burton (1992)

[Pottio ©]

Date de sortie : 19 juin 1992 (USA) - 15 juillet 1992 (France)
Réalisé par Tim Burton
Avec Michael Keaton, Danny DeVito, Michelle Pfeiffer

Ou comment réaliser une suite meilleure que l'original. Burton corrige les erreurs du premier film avec un scénario beaucoup mieux construit, intéressant et surtout des personnages plus ambigus. On est très très loin d'une adaptation classique d'un comics. Le réalisateur s'approprie davantage l'univers pour livrer sa vision ultime du personnage. Même au niveau des scènes d'actions on peut noter un petit effort (en particulier lorsque la Batmobile intervient). Pour avoir vu les deux films à la suite, la musique est aussi beaucoup plus percutante dans cette suite. Et quelle ambiance... A voir et à revoir.











Le meilleur Batman jusqu'à présent.

[Arkaron]

Mask of the Phantasm?

[Pottio ©]

Le meilleur avec des acteurs en chair et en os. De toute façon sans Burton le dessin animé n'aurait jamais vu le jour.

[Arkaron]

De toute façon sans Finger et Kane, Batman n'aurait jamais vu le jour. De toute façon, sans les pulps, les comics ne seraient probablement pas apparus. De toute façon, sans Rodolphe Töpffer, on aurait surement jamais connu la bande dessinée telle qu'elle nous est familière aujourd'hui.

Toute adaptation de comic de super-héros (hors mini-series) est le fruit de longues années d'évolution, de réception et d'assimilation d'un héritage. Sans oublier l'interprétation. Burton a permis à Bruce Timm et son équipe de s'exprimer, certes. Mais il ne s'est pas exprimé à leur place.

[Docteur Danny]

De toute façon sans Burton le dessin animé n'aurait jamais vu le jour.

Ca aurais été sûrement différent, mais de là à dire que le DA ne peut exister sans Tim Burton...

Certaines scènes, notamment lorsque le cracheur de feu devient une torche humaine à cause du réacteur de la Batmobile, ou quand Batman pose une bombe sur un adversaire du gang du cirque, m' ont toujours fait sourire. Je suis un grand malade...

[Arkaron]

Ces scènes font surtout de Batman un meurtrier.

[tomtom64]

Oui c'est vrai, ce qui est assez contradictoire puisque à part dans les films de Burton on a jamais vu Batman tuer quelqu'un

[Docteur Danny]

Perso, ça me dérange pas. Oui je sais, je vois venir les arguments, trahison du personnage etc...

[tomtom64]

Ah non moi je trouve ça assez bien aussi, parce que bon le super héros gentil qui met les méchants en prison sa va un moment. Au moins la on voit un Batman qui laisse apparaitre un côté plus sombre, et c'est pas plus mal

[cloneweb]

Ah non moi je trouve sa assez bien aussi

ça
Pitié. Merci.

[tomtom64]

Autant pour moi je ne l'avais pas vue

[Docteur Danny]

Heureusement pour toi que Cloneweb ne laisse pas apparaître un côté plus sombre lorsqu' il voit une faute de français.

[Pottio ©]

Oui c'est vrai, ce qui est assez contradictoire puisque à part dans les films de Burton on a jamais vu Batman tuer quelqu'un

Dans Batman Forever il tue indirectement Double Face, pareil dans Batman Begins pour Ra's Al Ghul. Et puis à l'origine dans les premiers comics il tuait avec un pistolet, si je ne me trompe pas. De toute façon, cela va dans l'idée que je me fais du Batman de Burton / Keaton : un type malade, dérangé, aussi dingue que ceux qu'il affronte.

[tomtom64]

Peut être pas aussi dingue que ceux qu'il affronte, parce que je pense que le Joker (Nicholson) est vraiment beaucoup plus dérangé.

[Pottio ©]

Ils suivent le même chemin. Les deux ont subit un traumatisme qui les a poussé à devenir ce qu'ils sont. La fin dans l'église ne fait que renforcer cette idée : ils s'accusent chacun d'avoir créé l'autre, sont attirés par la même fille...

Et même si on se répète, il faut être fou pour se déguiser en chauve-souris et combattre le crime. Dans les deux films cela se voit. Wayne est inintéressant, il a juste une immense fortune et un manoir bien vide. Il ne sait pas tenir une conversation intéressante (merci Alfred !) et attend la nuit pour faire mumuse. Et puis, il est beaucoup plus à l'aise en Batman qu'en Bruce Wayne (merci à l'excellent Michael Keaton).